Le mois de novembre approche et avec lui vient l’inévitable NaNoWriMo. Ce challenge, de plus en plus connu, consiste à écrire 50 000 mots en un mois (j’en parle plus en détails dans cet article). À partir d’une idée de roman, comment en définir la structure ? John Truby, auteur de L’Anatomie du Scénario, donne pour cela de nombreuses pistes.
Cette année, le mois de novembre tombe bien puisque je suis en train de corriger le tome 1 de mon prochain roman, Météorites. Qui dit tome 1 dit tome 2, mais celui-là n’est pas encore écrit et son ombre plane sur mon histoire depuis mon premier NaNo en 2015. Depuis longtemps, j’en avais une idée assez vague, mais je me prenais les pieds dans le tapis chaque fois que j’essayais d’en définir les détails. J’avais une idée du début et de la fin, mais impossible de construire une intrigue satisfaisante. Et comme je suis de plus en plus Architecte, c’était impensable de me lancer dans la rédaction sans mieux savoir où j’allais.
Cet été, j’ai donc pris le taureau par les cornes en consultant le grand prêtre de la construction de roman.
Beaucoup d’autres écrivains ont déjà partagé leur opinion sur ce livre (notamment le blog Hiéroglyphes et Pattes de mouche) donc je n’irai pas dans les détails. Le livre m’a laissé une impression mitigée (il ne souffre pas d’un excès de modestie et je ne connaissais pas les 2/3 des exemples qu’il décortiquait) mais il offre indéniablement des pistes de réflexion intéressantes. J’ai tout de même pris 19 pages de notes 😇
Voici comment je l’ai utilisé pour travailler mon futur roman et préparer le NaNoWriMo.
(Pour illustrer ce que j’explique, je donnerai des indications sur mon histoire en écrivant en blanc pour ne pas spoiler ceux qui ne le souhaitent pas. Vous n’aurez qu’à sélectionner le texte pour le lire).
Définir la prémisse de son roman
La prémisse est la première étape de travail : elle consiste à résumer son histoire en une seule phrase. Même si l’histoire est complexe, qu’elle prend place dans un univers luxuriant avec une immense galerie de personnages, on doit pouvoir en saisir l’essence en quelques mots. La prémisse présente 3 éléments :
- Le personnage principal
- L’événement qui déclenche l’action
- Une indication sur le dénouement
Par exemple, la prémisse du premier tome d’Harry Potter pourrait être : « Après avoir découvert qu’il était un sorcier, un garçon orphelin commence ses études dans une école de magie et déjoue les plans du mage noir qui a tué ses parents ». On ne parle pas de Ron, d’Hermione ni même de Rogue, on ne détaille pas les cours, on n’évoque pas le Quidditch : on va à l’essentiel. La prémisse correspond aux fondations de l’histoire, tout le reste en découle.
J’ai beaucoup tâtonné pour écrire la mienne mais il paraît que c’est normal. Il ne faut pas s’interdire de tester plein de possibilités, jusqu’à trouver l’idée qui va vraiment nous donner envie de développer tout un roman autour.
Spoiler : mon tome 2, c’est l’histoire d’une personne qui rentre chez elle après un long voyage.
En parallèle de la prémisse, Truby recommande de travailler ce qu’il appelle « le principe directeur« , c’est-à-dire la façon dont on va raconter l’histoire, ce qui va la rendre personnelle. C’est aussi ce qui va permettre de définir le thème de l’histoire, les valeurs qu’on voudra défendre ou bien attaquer à travers les différents personnages.
Spoiler : ma stratégie pour ce tome 2 est de montrer la corruption d’une société à travers la désillusion d’une de ses plus ferventes partisanes.
Développer son histoire en sept étapes
John Truby propose sept étapes pour structurer une histoire. Ce que j’aime bien dans cette méthode, c’est qu’elle n’est pas trop minutieuse : il n’est pas question d’attribuer un nombre précis de scènes à chaque étape. Au contraire, elles peuvent même s’entremêler au cours du récit. Mais tous ces éléments sont indispensables :
- Faiblesses et besoin
- Désir
- Adversaire
- Plan du héros
- Confrontation finale
- Prise de conscience
- Nouvel équilibre
1 – Les faiblesses et besoins du héros (ou de l’héroïne)
Le personnage principal est celui qui fait avancer l’histoire, et ce mouvement vient notamment de la ou des faiblesses qui l’entrave(nt) et dont il doit se débarrasser.
Les faiblesses sont des défauts ou des handicaps qui gâchent son existence, voire le poussent à faire du mal à son entourage. Vous pouvez choisir des faiblesses physiques, psychologiques ou morales. Par exemple, le héros peut être arrogant, égoïste, lâche, aveugle, avare, inexpérimenté, alcoolique, tourmenté par le syndrome de l’imposteur…
Le besoin, c’est ce que le héros doit accomplir pour évoluer et surmonter sa faiblesse.
Spoiler : j’ai décidé que mon héroïne serait ambitieuse, obsédée par la nécessité de monter les échelons de la société, et qu’elle s’aveuglerait sur les défauts des personnes les plus haut placées. Pour s’améliorer, elle devra perdre ses illusions et reconnaître la superficialité de cette ambition.
2- Le désir du héros
Au début de l’histoire, le héros n’a pas forcément conscience de toutes ses faiblesses et besoins (en revanche, le lecteur doit pouvoir les comprendre). Il est motivé par autre chose : le désir, ce qu’il cherche à obtenir. Ce désir peut consister à surmonter une faiblesse (par exemple un gringalet voudra devenir fort) mais être contrarié par une autre (le gringalet serait tellement malaimable que personne n’aurait envie de l’entraîner à la boxe).
Spoiler : ce que mon héroïne désire, c’est d’accéder à la gloire en unissant son vieux monde et le nouveau qu’elle a découvert.
3 – L’adversaire
La lutte entre le héros et l’adversaire s’orchestre autour du désir. L’adversaire est à la fois quelqu’un qui cherche à empêcher le héros d’assouvir son désir, et en même temps un concurrent qui tente d’atteindre le même objectif – en tout cas, quand on étudie l’histoire en profondeur.
Par exemple, si Luke Skywalker et Dark Vador ont en apparence des objectifs opposés (l’un défendant le côté lumineux de la Force, et l’autre le côté obscur), au final leur désir commun est de pousser l’univers dans une certaine direction.
C’est cette compétition qui va générer le conflit entre eux. Et c’est là que la méthode de Truby montre son intérêt puisque, avec cette approche, tous les éléments du récit sont interconnectés. Cela donne beaucoup plus de cohérence à l’histoire et permet de la rendre « organique ».
À noter que l’adversaire ne doit pas forcément être un « méchant ». Si le héros découvre que son meilleur ami convoite comme lui la place de premier de la classe, le fait que son adversaire soit aussi son ami générera un conflit bien différent, mais un conflit quand même.
Spoiler : dans mon histoire, l’adversaire n’apparaîtra pas comme un ennemi au départ puisque ce sera au contraire un homme prestigieux que – au début – mon héroïne admire et respecte. Mais elle se rendra compte progressivement qu’ils ne partagent pas du tout la même vision de la société dans laquelle ils veulent vivre.
4 – Le plan du héros
Le plan du héros correspond à toutes les stratégies que le héros va mettre en place pour atteindre son objectif et (potentiellement dans un deuxième temps) vaincre son adversaire.
Ce qu’il est intéressant d’avoir en tête ici, c’est qu’on a bien un héros actif. Au début de l’histoire, il peut se contenter d’être réactif face aux premières péripéties qui font ressortir ses faiblesses et/ou l’éloignent de son objectif (par exemple, un personnage qui aurait besoin de se rendre à un rendez-vous important et multiplierait les contretemps). Mais il est important, pour que l’histoire avance, qu’à un moment le héros prenne les choses en main, fasse des choix, prenne des décisions. Même (voire surtout) si ces décisions ne sont pas les bonnes. Ce sont elles qui vont conduire l’évolution du personnage et le faire progresser.
Spoiler : mon héroïne va d’abord avoir un plan égoïste, qui va la conduire à trahir certaines valeurs pour se faire bien voir par les personnes qu’elle admire. Puis, une fois qu’elle se sera rendue compte qu’on l’a trompée et qu’elle a commis des erreurs, elle s’efforcera de les réparer.
5/6 – La confrontation et la prise de conscience
La confrontation est le moment où le héros et l’adversaire entreront en lutte ouverte pour atteindre leur objectif. Il peut s’agit d’un choc physique comme une bataille, mais aussi d’une dispute, d’un duel psychologique, etc. Cette confrontation conduit le héros à une prise de conscience sur sa véritable nature, sur les erreurs qu’il a commises et éventuellement les personnes qu’il a blessées.
… Mais il est aussi possible que le héros n’ait pas cette prise de conscience et qu’il continue dans la mauvaise voie. C’est le cas par exemple du Parrain, que Truby cite très souvent en illustration. À la fin du premier film, Michaël Corleone ne se rend pas compte qu’il est devenu exactement le genre de criminels qu’il méprisait au début de l’histoire. C’est en fait sa femme qui a cette prise de conscience à sa place.
7 – Le nouvel équilibre
Le désir du personnage principal a disparu (qu’il ait été assouvi ou non). Le héros a traversé des épreuves qui lui ont fait subir une transformation. Il n’est plus la même personne qu’au début de l’histoire.
Je ne vous spoilerai pas sur la transformation finale qui attend mon héroïne 😉
La méthode de L’Anatomie du Scénario m’a beaucoup aidée à définir le thème et à clarifier la structure de mon histoire, en l’orientant autour de cette notion de désir et de conflit. Avant ça, mon histoire manquait de cohérence et j’avais du mal à lier mes deux tomes entre eux.
En revanche, un point qui m’a posé beaucoup de difficultés (et que je n’ai pas encore tout à fait résolu), c’est la transposition de cette structure sur une histoire en deux tomes. Chaque tome est animé par un désir et par un conflit différent, mais ce n’est pas facile de bien doser l’évolution de mon héroïne du début à la fin. Parce que certes, le tome 1 la transforme un peu, mais il faut qu’il lui reste des faiblesses à régler dans le tome 2 ! Ce n’est pas simple du tout, et j’ai trouvé peu de ressources sur le sujet. (Pourquoi, POURQUOI me suis-je lancée dans cette galère d’une histoire en plusieurs tomes, je jure de ne jamais recommencer).
Néanmoins, avoir étudié cette question au cours de l’été dernier m’a permis de définir des grandes lignes plus claires et de les intégrer dans les corrections de mon tome 1, notamment en ce qui concerne les faiblesses de l’héroïne qui doivent être perceptibles dès le début.
De la liste des événements à la liste des scènes
Pour utiliser la méthode des sept étapes, Truby propose de ne pas se forcer tout de suite à entrer dans le cadre. Il suggère au contraire d’écrire une liste de tous les événements qu’on prévoit dans le récit, en résumant chacun en une phrase.
Ensuite seulement, on peut réfléchir à l’ordre de ces événements et se demander comment chacun peut se raccrocher à l’une des sept étapes clés. J’ai apprécié cette approche qui m’a permis de garder une certaine créativité tout en développant des liens entre tous les événements du récit, selon la logique du donc / mais (« événement 1 » donc « événement 2 » mais « événement 3 » donc « événement 4 », etc.).
Dans la suite de son livre, John Truby rentre davantage dans le détails sur les éléments (ou « sous-systèmes ») qui constituent le récit : les personnages, le débat moral, l’univers du récit, le réseau de symbole, le narrateur. Tous doivent concourir à deux choses :
- Servir l’histoire et le conflit
- Etoffer le thème
Les 22 étapes et le tissage des scènes
Il propose ensuite d’approfondir l’intrigue selon une structure plus précise, en 22 étapes, qui reprennent les sept étapes clés du début en les complétant d’interactions entre les personnages (alliés ou faux alliés), de rebondissements et de révélations. Chacun des personnages sert à incarner l’une des facettes du débat moral qui est celui du héros, et qui va l’amener soit à surmonter sa faiblesse, soit à y céder. Quant aux rebondissements et aux révélations, ils font avancer le récit et préfigurent la confrontation finale.
Truby souligne tout de même que ce chiffre de 22 étapes est un peu arbitraire et que le plan qu’il propose ne doit pas nécessairement être suivi à la lettre, ni dans l’ordre. Certaines histoires, par exemple, auront beaucoup plus de rebondissements que d’autres. L’important est de conserver au moins les sept étapes clés. Néanmoins, comme j’aime plutôt bien planifier mes histoires, cette structure détaillée m’a été très utile pour mieux définir le poids que chaque événement aurait dans l’histoire et le rythme que je voulais donner à l’ensemble.
À partir de ces 22 étapes, on peut aller encore davantage dans le détail et les scènes et leur « tissage« , c’est-à-dire le subtil dosage de la trame du récit au milieu de l’ensemble des événements.
À ce stade, Truby conseille de décrire chaque scène en une phrase, avec une action essentielle, de la même façon qu’on a résumé l’ensemble du récit par la prémisse. C’est effectivement une bonne façon d’attaquer son plan et de vérifier que l’enchaînement se tient, s’il faut modifier l’ordre des scènes, en fusionner ou en ajouter. L’ordre des scènes peut être chronologique ou non. Vous pouvez aussi faire des ellipses temporelles.
Par la suite, on peut détailler davantage la construction de chaque scène. Chaque scène doit être conçue comme une histoire en miniature, avec la même construction en six étapes (la prise de conscience finale étant réservée à la fin du récit). Pour l’instant, mes préparatifs ne sont pas tout à fait terminés et je ne me suis pas encore penchée sur cette étape 🙂 Mais je compte m’y mettre dès que j’aurai terminé les corrections de mon tome 1 !
Pour formaliser votre liste de scènes et votre plan, vous pouvez utiliser le modèle Excel que je vous présentais dans cet article.
Dans tous les cas, il faut rester souple à cette étape du processus et s’attendre à ce que les scènes évoluent au moment de leur rédaction.
Les intrigues secondaires
Un autre élément important à ce stade de la construction du récit, c’est l’intégration des intrigues secondaires. Il s’agit d’un élément que j’ai souvent eu du mal à faire vivre dans mes histoires, pourtant en tant que lectrice j’adore ça (surtout quand toutes les intrigues se rejoignent à la fin : pensons au plaisir qu’on a eu à voir les personnages du Trône de Fer enfin rassemblés dans la dernière saison ❤️).
L’intrigue secondaire peut reposer soit sur un autre objectif poursuivi par le personnage principal (par exemple, le héros veut devenir premier de la classe, mais il cherche aussi à séduire la petite brune à lunettes du dernier rang), soit être utilisée pour comparer la façon dont le héros et le personnage secondaire affrontent un même problème. Dans tous les cas, quelle que soit son importance, chaque intrigue doit suivre les sept étapes clés pour offrir une résolution qui soit satisfaisante pour le lecteur.
Le tissage des scènes permet de s’assurer qu’on ne s’égare pas trop longtemps dans une intrigue secondaire, et qu’on n’oublie pas de revenir régulièrement au conflit principal.
Spoiler : J’envisage pour l’instant deux intrigues secondaires, avec une histoire d’amour (à distance parce que je suis cruelle) et peut-être des aperçus du monde qu’on a quitté à la fin du tome 1, pour que les lecteurs qui l’ont aimé ne soient pas trop frustrés.
Voilà comment j’applique les conseils de John Truby à la préparation de mon roman ! J’espère vraiment que le résultat sera solide et que je n’aurais pas besoin de réécrire l’intégralité de mon premier jet (ou en tout cas, moins que d’habitude).
Vous voulez aussi attaquer la préparation d’un roman pour l’écrire pendant le NaNoWriMo ? Il est encore temps de vous y mettre ! J’espère en tout cas que cet article vous y aidera et je vous donne rendez-vous le premier novembre.
Si je trouve le temps, je ferai peut-être un petit journal de bord au fil du mois de novembre pour vous décrire mes avancées. Dites-moi en commentaire si ça vous intéresserait !
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Crédits image : Katie Smith on Unsplash
Ce serait intéressant de suivre votre journal de bord; c’est compliqué de trouver son process d’écriture.
J’ai suivi le chemin inverse, d’abord Architecte et finalement Jardinière teinté d’architecte parce qu’une fois que j’ai rédigé la première version, il faut que je mette de l’ordre dans le bazar. Votre article pourrait bien m’y aider.
Plus centré sur les personnages, j’ai lu Inside Story, le travail sur l’arc transformationnel de Dara Marks.
On n’a jamais fini d’apprendre sur l’écriture.Merci pour cet article
Merci à vous pour ces conseils, Catherine ! J’ai encore prévu de lire « Personnages et points de vue » d’Orson Scott Card, et « Ecrire un livre – Comment éviter les pièges de l’écriture » de Gérard Raynal.
Cette idée de journal de bord me tente bien, j’espère que je trouverai le temps de le faire. C’est intéressant de voir que vous êtes devenue Jardinière ! C’est vrai que parfois on se perd trop dans la préparation et on oublie qu’il reste encore beaucoup de choses à découvrir au moment de la rédaction.
Comme toi, j’ai aimé chez Truby cette souplesse dans l’agencement des scènes sur base d’événements-clés. Il m’a aussi permis d’enterrer définitivement la pression de l’intrigue en trois actes, qui ne m’a jamais convenue 😛
Je suis désolée si j’ai raté l’info, mais il ne me semble pas que tu précises tes objectifs du NaNo de cet année. Du coup, tu vises le NaNo « intégral »?
Et attention, le spoiler du point 3 n’est pas en blanc ^^
Oh la la, merci de m’avoir prévenue ! Je mets à jour tout de suite.
Effectivement je compte faire le NaNoWriMo classique 🙂 ça fait 3 ans que je ne l’avais pas fait, ça va être un bon challenge !
Merci beaucoup pour le reblog <3
A reblogué ceci sur L'Encre et la Bannièreet a ajouté:
Je vous partage un article intéressant du blog L’Astre et la Plume, sur la préparation du NaNo sur base de la méthode de John Truby.
Si l’écriture vous intéresse, je vous conseille chaudement le blog L’Astre et la Plume!
Retour de ping : 2 ans de blog !! Les tops & les flops – L'Astre et la Plume
Coucou !
Quel article MERVEILLEUX ! Merci !
Je l’ai dévoré, lu et relu et j’ai direct ouvert un fichier Word pour appliquer cette méthode à mon projet de NaNo 2019…. <3
J'étudie le "guide du scénariste" de Christopher Volger, autre ponte de narratologie et d'écriture. Sa méthode, inspirée des contes et de la mythologie universelle, est un peu différente et encore plus centrée sur le développement du personnage principal. Il me tarde de le terminer et d'en faire un article aussi clair que le tien ! On pourra comme ça les comparer 🙂
J'utilise aussi un plot-planner (découvert dans encore un autre livre de conseil d'écriture, rédigé par la fondatrice du NaNoWriMo), qui aide beaucoup pour l'étape "placer vos scènes dans l'ordre" !!
Je serais très intéressée de suivre ton journal de bord du NaNo, et je compte en faire un également sur le blog 🙂 J'ai commencé par un bilan des éditions précédentes, article publié hier 😉
A très bientôt pour la suite des aventures ! Même si nos histoires sont dans des registres très différents, j'espère que l'on pourra continuer de partager sur nos avancées réciproques 😉
oula ce commentaire est aussi long qu'un article XD
A bientôt
Merci pour ce long et joyeux commentaire ! 😘
Ça m’intéresserait beaucoup en effet d’en savoir plus sur ce plot-planner et sur le livre de Vogler (il me semble que Hiéroglyphes et Pattes de mouche en avait fait une critique, d’ailleurs…)
Et ça me plairait beaucoup aussi de suivre ton journal du NaNo 🙂 l’émulation collective est ce qu’il y a de mieux avec ce challenge !
En tout cas je suis très très heureuse que mon article t’ait été utile, et merci de me l’avoir dit, c’est vraiment motivant de savoir que ça sert.
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