Quels sont mes outils indispensables pour écrire un roman ?
Je vais dire quelque chose de très engagé et tant pis si ça ne plaît pas à tout le monde.
Vous êtes prêts ?
J’ai horreur du mot « routine ».
Voilà, c’est dit, je me sens mieux.
Je n’ai rien contre « la routine » au sens du train-train ennuyeux du quotidien. Mais je suis exaspérée, depuis quelques années, par le fait de parler d' »une routine » pour l’ensemble des petits rituels qu’on suit pour se réveiller, se maquiller, ou notamment écrire. Ne me demandez pas pourquoi, j’ai l’impression que c’est un anglicisme et ça m’énerve.
Au-delà du mot, j’ai aussi longtemps repoussé l’idée d’avoir des rituels d’écriture. Pas besoin pour moi d’avoir une thé fumant, une bougie au parfum bien précis ou bien mon gilet préféré pour écrire. C’est déjà suffisamment exigeant comme ça, si en plus je m’invente des contraintes avant d’oser m’y mettre…
Pourtant, je dois bien me rendre compte qu’il y a quelques outils que j’active systématiquement quand je veux écrire. Chaque fois que je m’installe à mon clavier, j’ouvre les mêmes écrans. Et c’est vrai, impossible de me mettre à écrire tant qu’ils ne sont pas tous opérationnels.
Voici mes 4 outils indispensables pour écrire un roman.
Outil d’écriture n°1 : Word
Il existe des tas de traitements de texte, des plus minimalistes comme Ommwriter aux plus complets comme Scrivener ou Scribbook, dont je vous ai parlé, en passant par les petits rigolos comme Write or Die. Tous ont leurs avantages et leurs inconvénients et conviennent plus ou moins bien à chaque auteur.
Je suis une créature d’habitudes et, depuis que j’ai commencé à écrire mes premières fanfictions à 15 ans, Word est mon fidèle allié.
Il n’y a pas de fioriture, pas de fonctionnalités dans tous les sens, juste celles qu’il me faut. C’est un bon vieux traitement de texte que je connais par cœur (et oui, je sais même utiliser les tables des matières, le volet de navigation, les commentaires et les pieds de page).
Même si ça m’amuse d’en tester d’autres de temps en temps, je pense qu’il aura toujours ma préférence.
J’ai donc bien sûr un gros fichier qui contient toute mon histoire, mais aussi j’ai aussi un document qui contient des notes diverses et variées (ce document s’intitule d’ailleurs très simplement « Notes diverses »).
J’utilise aussi des carnets pour prendre des notes mais, comme je les organise mal, je ne m’y retrouve pas et j’en oublie la moitié. Avec Word, c’est plus facile de m’y repérer.
Outil n°2 : Excel
Comme vous le savez, c’est mon outil à tout faire !
J’utilise Excel pour mon plan, mes fiches de personnages, mes fiches d’univers, le plan de mes corrections, le suivi de ma progression… Et les retours des bêta-lecteurs sont compilés dans un Google Sheet.
Ça sert à TOUT, je vous dis !
Ces derniers mois, pendant mes corrections, j’avais toujours trois documents ouverts : ma liste de scènes (pour savoir quels éléments modifier), le suivi de ma progression (pour noter le début, la fin et le résultat de chaque séance d’écriture) et les commentaires de mes bêta-lecteurs.
Outil indispensable n°3 : Antidote
Je suis devenue accro à cet outil.
Depuis qu’une bêta-lectrice m’a fait remarquer que certains des mots fancy que j’utilisais étaient parfois pris à contresens (la honte), je vérifie à peu près tout mon vocabulaire.
Je l’utilise aussi beaucoup pour chercher des synonymes afin d’agrémenter le langage de certains mes personnages et leur donner une voix propre – plutôt soutenue, familière, voire archaïque.
Et bien sûr, c’est devenu une étape obligée de mes corrections : repérer les coquilles, traquer les répétitions, les phrases trop longues, surveiller les verbes ternes…
C’est décidément un de investissements les plus rentabilisés.
Outil n°4 : iTunes (ou Spotify)
Je fais partie de ceux qui écrivent en musique. Je lance ma playlist de musiques instrumentales et je me laisse emporter.
Après avoir eu une période très YouTube, j’ai découvert les impacts écologiques du streaming de vidéos et j’essaie désormais de privilégier iTunes. J’avais déjà une bibliothèque bien fournie, même si je l’ai complétée en faisant l’acquisition de quelques albums : Doctor Who, Audiomachine, Two Steps from Hell et compagnie, ou encore les musiques des séries Victoria ou The Crown.
Lors que j’écris à distance, je fais appel à une playlist Spotify qui comprend à peu près les mêmes musiques.
Voilà, vous connaissez les outils sans lesquels je ne peux pas écrire !
En bonus, il y en a un que je n’ai pas mentionné, mais qui fonctionne toujours en tâche de fond, c’est Dropbox. Tous mes documents sont enregistrés dessus afin de les sauvegarder dans un endroit plus sûr que mon disque dur et me permettre d’y accéder à distance.
Et vous, quels sont les outils que vous utilisez pour écrire vos romans ? Avez-vous des rituels particuliers ?
Pour partager mes découvertes, mes projets et les coulisses de mes romans, inscrivez-vous à ma newsletter !
[thrive_leads id=’4816′]
Crédits images : Todd Quackenbush on Unsplash
Pour ma part j’utilise également Word et Antidote, et une playlist » écriture » sur mon ordi, la même depuis mon premier roman 😉
C’est bien, les playlists écriture 🙂
Cette playlist est comme un talisman pour moi, je ne peux pas imaginer d’écrire sans.
Je comprends ! Est-ce que c’est toujours les mêmes musiques ou bien tu en ajoutes de temps en temps ?
C’est la même playlist depuis 2010, immuable… Elle m’a tellement porté chance dans mes précédents écrits, que je n’ose pas l’altérer !
J’utilise aussi Word pour écrire. Par contre, je ne sais pas résister à la nouveauté et j’essaie d’autres programmes mais j’ai peur de perdre des documents (comme cela m’est déjà arrivé). Alors je reviens vers Word encore et encore, et encore…
C’est vrai que j’ai aussi cette peur de plus difficilement pouvoir sauvegarder mes textes sur d’autres outils ! C’est sympa de tester les nouveautés, on n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise 🙂
Je suis d’accord : Antidote c’est la vie !
Sinon, j’avais écrit mon premier jet sur Scribook et j’avais bien aimé.. je crois que pour me lancer j’avais besoin de me détacher des outils que j’utilise pour le travail, comme word… c’était pas
connoté créatif, pour moi.
Mais depuis que je réécris et corrige, c’est Word.
Et sinon je suis totalement d’accord avec ce que tu dis sur la routine ! 👍
J’ai une amie qui a beaucoup de mal à écrire avec Word parce qu’elle l’utilise beaucoup dans le cadre professionnel, donc je comprends ce sentiment. J’ai un peu utilisé Scribbook aussi, mais ça m’embêtait de ne pas avoir les automatismes de Word pour des choses comme mettre les bons guillemets, les tirets cadratins, les alinéas et espacements de lignes, etc.
Haha Spotify je suis comme toi ! Aussi j’ai besoin d’un truc à boire, thé en hiver et smoothie en été 🙂
Sinon j’ai pris l’habitude d’ouvrir le dictionnaire de synonymes Crisco et le dictionnaire CNRTL sur le web, ça m’aide beaucoup
(Et le mode avion sur le téléphone, primordial haha)
Ah c’est pas bête le mode avion 😉 Parfois j’utilise l’application Forest. Sinon, comme j’écris souvent le matin avant d’aller travailler, je m’interdis de regarder mon téléphone avant d’avoir fini ma séance
Word, bien sûr, Antidote (hélas pas toujours, car il n’est pas installé sur l’ordi dont je me sers le plus souvent) ;
un stylo et du papier pour noter les bribes d’idée quand elles passent.
et mes pieds, car je ne peux pas rêver assis : faut que je marche pour que les idées viennent (ce qui ne marche pas toujours, évidemment) ou pour me secouer les méninges quand une histoire doit décanter.
mais pas de gilet jacquard, pas de thé préféré, pas de fenêtre ouvrant sur le jardin sinon rien,
et pas de musique (sinon j’écoute et je n’écris pas.)
Oh, c’est drôle ce besoin de marcher ! Moi mon cerveau est un gros pépère qui se contente très bien de sédentarité ^^
Merci pour tes réponses en tout cas 🙂
enfin, je reste assis pour écrire, et plusieurs heures s’il le faut 🙂
le drôle c’est que si je bloque, dès que je marche, les trucs qui coinçaient se décantent.
Ahah, tu as raison pour la routine, mais moi, j’aime bien ma routine du matin, c’est avec elle que je me suis vraiment lancé, alors j’assume ^^.
– Word a tout ce qu’il faut, mais je m’y sens à l’étroit (même avec les styles, j’ai du mal à manipuler les parties à l’intérieur). Et peut-être aussi, comme le fait remarquer Kerjul, ce n’est pas connoté « créatif » (je n’y avais pas pensé, mais ça doit jouer sur mon petit cerveau fantasque). Donc je suis partie sur Scrivener où je peux bouger les épisodes comme des légos, et coller recherche, pense bête, photos de mon chat, et un raton laveur. J’aime beaucoup également Scribbook aussi quand je suis nomade (et pour sauvegarder mon projet en ligne, je suis parano).
– Antidote : je l’ai demandé à St Nicolas. Mais je me l’offrirai avant, pour ma fête en septembre, et fêter la réécriture de mon premier premier jet !
– Carnet et stylo-plume indispensables.
– Café, chocolat. Une fenêtre aide bien aussi. Spotify itou.
Ah, et une tomate qui fait beep pour me dire de m’y coller ; et Youtube pour me récompenser (sur des vlogs d’écrivains bien sûr ^^).
C’est bon, j’ai tout, on peut y aller !
Très chouette tout ça ! Je n’ai jamais testé la tomate encore 🙂
Bonjour c’est Alice,
je t’invite à visiter mon blog https://cettemerveilleusehistoiredamour.wordpress.com dans lequel je partage mon projet d’écriture d’une histoire d’amour entre un vampire et une humaine, commencé il y a un mois.
Retour de ping : Utiliser Notion pour écrire son roman - L'Astre et la Plume