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Lu récemment : « Le Pistolero », western, dystopie, et un peu trop de mystères

    Je n’avais jamais lu de roman de Stephen King, eh bien c’est chose faite.

    Mais… Je dois dire que je ne me précipiterai pas pour en lire un nouveau. Même si j’ai trouvé que Le Pistolero, tome 1 de La Tour Sombre, était écrit dans un style très beau et très intéressant, je ne suis pas rentrée dans l’histoire et je n’ai pas accroché aux personnages.

    Intéressant à noter : le roman a été publié en 1982, mais j’en ai lu une version revisitée par l’auteur datant de 2003 (la grande difficulté de conserver un style cohérent à travers toute une saga …)

    Couverture du Pistolero, tome 1 de la Tour Sombre, de Stephen King

    De quoi ça parle

    « L’homme en noir fuyait à travers le désert et le pistolero le poursuivait… »

    Dans un monde semblable au nôtre mais complètement déserté, Roland, dernier Pistolero du monde, sorte de justicier tireur d’élite, poursuit depuis plusieurs années l’homme en noir, un magicien qui détient un secret. Ce secret permettra à Roland d’atteindre le but qu’il s’est juré d’atteindre dans sa vie : La Tour Sombre, centre de l’univers. Dans ce premier tome, Roland rencontre Jake, un enfant qui ne sait pas d’où il vient exactement. Ce qu’il se rappelle, c’est d’avoir été renversé par une voiture à New York. La rencontre avec cet enfant apparaît comme un tournant dans le destin du Pistolero. (source : Senscritique)

    Impression générale

    L’originalité du roman, c’est de proposer une histoire de genre fantastique dans un univers western. Là où cet univers intrigue, c’est quand on comprend que dans le passé, il existait une ville avec des voitures jaunes … Que s’est-il passé pour bouleverser le temps et le monde ? C’est la question que pose ce premier tome.

    Les romans où l’auteur laisse planer un mystère continuel me posent toujours un souci. C’est un peu le sentiment que j’avais eu avec Le Sang des Princes, de Romain Delplancq, mais là ça m’a encore plus dérangée : on est dans un tel flou par rapport au personnage principal, à ses origines et à ses motivations, que j’ai énormément de mal à m’intéresser à ce qu’il fait et à sa réussite. On sait seulement qu’il poursuit un homme en noir. Pourquoi ? Qui est cet homme en noir ? D’où viennent-ils tous les deux, et quel est ce monde étrange qu’ils traversent ?

    On a très, très peu d’explications sur tous ces sujets avant au moins la moitié du roman, et même ensuite les choses restent très nébuleuses. Les scènes paraissent décousues. On se demande où l’auteur veut aller avec tout ça et, personnellement, ça ne m’a pas donné envie d’en savoir plus.

    Note finale

    2/5, je suis vraiment restée sur ma faim et j’ai lutté pour terminer ma lecture.

    Grille d'évaluation : 2/5

    PS

    J’ai un mea culpa à faire : j’écris cette chronique un certain temps après avoir lu le livre, et je me rends compte que je n’avais pas pris autant de notes sur ma lecture que je le croyais pour vous en faire un commentaire détaillé. Heureusement internet existe, et lire les commentaires d’autres lecteurs m’aide à me remettre les idées en place.

    J’y découvre notamment que ce roman est, effectivement, considéré comme le démarrage un peu raté d’une saga qui vaut tout de même le coup d’être lue. Je pourrai donc re-réfléchir à la question à l’occasion, car j’ai toujours entendu tellement de bien de Stephen King (et apprécié ses conseils d’écriture) que ça me semble étrange que son roman phare ait autant de défauts.

    15 commentaires sur “Lu récemment : « Le Pistolero », western, dystopie, et un peu trop de mystères”

    1. Ce n’est vraiment pas de chance de découvrir King avec ce roman-ci ! De tous ceux que j’ai lu, c’est clairement celui que j’ai le moins aimé (à part peut-être le tome 4 de la même série qui n’est qu’un immense flashback). Stephen King est doué pour écrire des personnages très réalistes au niveau psychologique, sauf que dans Le Pistolero, on ne rentre absolument pas dans la tête du personnage.. On ne sait effectivement rien de ses motivations, ce que j’ai trouvé très frustrant. Et je me suis clairement ennuyée en le lisant. Le tome 2 de la série est beaucoup plus intéressant, mais le reste de la série est… très moyen selon moi. Stephen King décrit La Tour Sombre comme un gigantesque roman en 7 ou 8 parties, mais cela ressemble surtout à un gigantesque roman qui n’aurait pas été édité : ça part dans tous les sens. Je compte écrire un article sur cette série un jour, parce qu’elle m’a vraiment laissée perplexe en tant que lectrice et beaucoup fait réfléchir en tant qu’autrice…

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    5. Je retiens surtout que j’avais lu le livre au collège (suite à une grande discussion avec le monsieur du CDI mon grand copain qui comptait tous les livres que j’empruntais et me conseillait quand il me voyait hésiter devant une couverture. Ce qui fut le cas pour le Pistolero). J’ai aussi eu une édition enrichie d’illustrations, ce qui était génial pour s’immerger un peu plus dans l’univers de cette saga.
      Si j’étais sortie sans un avis tranché sur le livre, je reconnais qu’il m’a marqué.Au point que quand j’ai vu l’affiche au cinéma j’ai direct tilté et tout un pan de l’histoire m’est revenue (j’ai d’ailleurs bien apprécié le film qui si il n’était pas fantastique était un honnête divertissement avec deux bons acteurs)(Idris Elba hiii).
      Avec le recul, l’expérience et en lisant toute la saga, je pourrais sans doute réviser mon jugement sur ce livre mais le fait est…que je n’ai pas d’avis particulier dessus. Je sais juste que question lecture ça a été quelque chose de profond dans mon parcours de lectrice (et d’auteur peut-être), où j’en étais ressortie avec des questions mais surtout le sentiment étrange qu’on a lorsqu’on a voyagé et qu’on s’est laissé transporter dans un univers auquel on ne s’attendait pas.
      Et c’est sans doute ce que je retiens du Pistolero. Ce n’était pas un livre que j’ai adoré ni que j’ai détesté. Je n’ai jamais lu la suite…mais je suis capable de me souvenir de certaines scènes et de phrases complètes de l’auteur même des années après au point que je l’oublie presque parfois…mais il suffit d’un déclic pour que tout me revienne.

      1. C’est fort comme souvenir effectivement ! Je n’ai pas vu le film, je le ferai peut-être quand je me déciderai à attaquer les romans suivants.
        (Ton monsieur du CDI me fait complètement penser au libraire dans la Belle et la Bête 😉)

        1. Oui c’est le genre de lecture qui marque sans vraiment savoir pour quoi ^^
          Je pense que le film risque de décevoir un peu si tu lis la suite des autres tomes, si c’est honnête comme divertissement question fidélité au matériau de base j’ai des doutes. D’ailleurs ça me rappelle que j’avais lu que la saga de La Tour sombre était le centre névralgique de toute son œuvre et qu’on y trouvait des clins d’œil à d’autres romans en prime d’un cameo de lui. Mais je te conseillerai plus Shining (le lire en plein vacances de ski la nuit avec tempête de neige était très immersif aussi) ou Charlie ou Carrie. Pour essayer de te réconcilier avec King.
          (ahahaha y a de ça j’y avais pas pensé. Sauf qu’il était beaucoup plus jeune :p)

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