Comment écrire une scène de bataille ? Je ne sais pas pour vous, mais je trouve les scènes de bataille très compliquées. Seulement, parfois, on est obligé d’y passer. Voici quelques conseils qui pourront vous aider si vous êtes confrontés à cette situation.
Mon expérience des scènes de bataille
Au départ, je n’étais pas très à l’aise dans l’écriture des grandes scènes d’action ni a fortiori dans les scènes de bataille. Gérer un grand groupe de personnages, chorégraphier leurs mouvements, réfléchir à l’impact de chaque action sur tous les autres… C’est un travail long et éprouvant.
Pour Météorites, j’ai longtemps fait l’autruche puisque la principale scène d’action du tome 1 était la seule que je n’ai pas rédigée dans le premier jet (on passait brusquement d’une situation où les héros étaient en mauvaise posture, encerclé par leurs ennemis avec une bombe sur le point d’exploser, à la scène suivante où tout le monde s’en était à peu près sorti… sauf que je n’avais pas écrit comment ^^).
Mais une bonne grosse scène d’action, quand elle est réussie, apporte beaucoup au dynamisme d’un roman et c’est pourquoi je finis toujours par en prévoir dans mes histoires. Je n’ai donc pas eu d’autre choix que de m’atteler à la petite note « Insérer ici une scène de bataille » que j’avais fourbement indiquée dans ma première relecture du Page de l’Aurore.
À la lumière de cette expérience, voici mes impressions et conseils pour écrire une scène de bataille.
1. Écrire les didascalies de la scène
Commencez par lister tout ce qu’il se passe sans mettre de fioritures pour construire le squelette de la scène (exemple : « L’infanterie avance. Les soldats d’en face résistent. Machin prend un coup. Trucmuche le sauve in extremis. La cavalerie débarque. »).
Seulement ensuite, complétez en ajoutant les détails sensoriels, les dialogues éventuels, les émotions, etc.
Personnellement, cette technique m’a vraiment aidée parce que j’ai du mal à visualiser la scène tant que je ne l’ai pas écrite (oui, je sais que ça n’a pas beaucoup de sens). Quand j’essaie de réfléchir à une scène – et pour cette bataille c’était particulièrement vrai – à moins d’être très inspirée j’ai du mal à l’imaginer dans ma tête jusqu’au bout, je perds très vite le fil de mes pensées. Alors que si je commence à noter les idées à mesure qu’elles me viennent, ça s’enchaîne beaucoup plus facilement.
2. Rédigez votre scène de bataille d’une seule traite
Une fois les grandes lignes esquissées, je recommande d’écrire la scène d’une seule traite dans la mesure du possible. Pour Le Page de l’Aurore, j’y ai consacré trois grosses heures pour une scène d’environ 2700 mots.
Je conseille aussi d’écouter de la musique qui va avec l’ambiance (typiquement, Two Steps From Hell en boucle marche très bien). Ça permet de rester dans l’ambiance et d’avoir un peu ce sentiment de « souffle coupé » que le lecteur est censé ressentir, et d’avoir une scène qui garde du rythme
Pour aller plus loin sur le sujet, voici quelques conseils supplémentaires trouvés sur d’autres blogs.
Ecrire une scène de bataille – Les conseils de « Devenir écrivain »
Source : Devenir Ecrivain
L’inspiration
La première chose à faire lorsque vous voulez écrire une scène de combat est de vous remettre en mémoire les batailles qui ont marquées vos lectures. N’hésitez pas à relire certains passages pour prendre en compte le rythme que donne l’auteur à son récit, le type de focalisation utilisée, les différentes phases de la bataille, etc.
Je trouve ce conseil intéressant même si, dans ce cas, je ne l’ai pas suivi. J’ai l’impression que les scènes de batailles qui me sont familières décrivent souvent la défense ou l’attaque d’un lieu précis (le Gouffre de Helm, Minas Tirith, ou les grandes scènes de batailles dans le Trône de Fer par exemple), alors que dans mon cas la bataille se passe dans un champ ouvert. Du coup je suis allée jeter un œil au déroulé de la bataille de Waterloo.
Les recherches
Bien entendu, orientez vos recherches puis faites des choix en fonction du type de bataille que vous voulez présenter. On ne combat pas de la même façon au Moyen-âge ou pendant la seconde guerre mondiale. De même, si votre roman est une fiction historique, les armes et les méthodes ne seront pas pareilles que celles utilisées dans un monde de fantasy.
Voilà la liste de mes recherches Wikipédia : « carré d’infanterie », « arme à chargement par la bouche », « canon », « broigne », « brigandine », « corselet », « haubert », « guerre au XVIème siècle », « hallebarde », « clairon », « bataillon », « régiment », « compagnie », « escadron » 😉
Je vis un peu dangereusement car je situe Chevalier dans un univers fictif, évidemment, qui mélange des éléments des XVIème et XVIIème siècles. D’où mes questionnements existentiels sur le sujet « est-il crédible d’avoir des canons ? », « comment sont armés les cavaliers ? », « est-ce qu’on mettait encore des armures à l’époque ? », « combien de soldats y a-t-il dans une compagnie ? » etc.
Le point de vue
Faites le choix du point de vue que vous allez adopter. Une focalisation interne présentera l’avantage d’immerger votre lecteur directement dans l’action mais vous empêchera de tout montrer du combat au contraire de la focalisation externe. Vous pouvez aussi varier les points de vue ou placer votre héros à un endroit stratégique qui lui permette de visualiser l’ensemble de la scène. Une fois encore, à vous de voir ce qui convient le mieux à votre histoire.
En l’occurrence, je n’ai pas envoyé mon héros sur le champ de bataille mais il observe tout du haut d’une colline, et un de ses compagnons a pensé à voler une longue-vue, ce qui est bien pratique.
La durée et les phases
Pensez à l’avance à la durée de votre bataille (elle sera en fonction de l’endurance de vos personnages et des techniques de combat utilisées). Planifiez également les différentes phases : l’élément déclencheur, les moments importants, la clôture du combat). Vous pouvez intégrer des événements imprévisibles, chaotiques, violents.
On revient à l’idée des didascalies. Sur la durée de la bataille, j’y ai vaguement réfléchi mais je n’avais pas d’idée très précise sur quelle durée pouvait être réaliste. Je suppose que pour des gens qui portent des grosses armures et des armes lourdes, une bataille peut difficilement durer plus de quelques heures. Ma bataille commence en milieu de journée et ça m’arrangeait qu’elle se termine au crépuscule, donc c’est ce que j’ai écrit.
Un autre point qu’il m’a paru utile d’anticiper était le nombre de soldats en présence, du côté ami comme ennemi. Ça donne une idée du rapport de forces qu’on veut illustrer (en l’occurrence, mes ennemis sont moins nombreux mais coriaces), et de comment on peut utiliser les différents corps d’armée. Par exemple, si l’infanterie compte dix fois plus d’hommes que la cavalerie, on peut se permettre de faire charger plusieurs compagnies d’infanterie successivement. J’ai voulu faire une bataille pas trop complexe, avec environ 10 000 hommes sur le terrain au total.
Le rythme
En écrivant votre scène de bataille, essayez de la visualiser comme s’il s’agissait d’un film. Un combat doit être rapide et plein de mouvement. Insufflez de l’énergie à votre texte.
Soyez clair dans votre manière de décrire la scène de bataille. N’utilisez pas un vocabulaire trop technique qui risquerait de perdre votre lecteur, ne l’embrouillez pas avec des éléments inutiles qui ne font pas avancer l’action.
Focalisez votre récit sur l’adrénaline ressentie par les personnages, les sensations basiques, l’urgence. Pour cela, évitez les longs discours et/ou pensées des personnages et décrivez en utilisant les sens les plus sollicités : la vue en générale puis l’ouïe (un combat est généralement bruyant) et l’odorat. Les autres sens peuvent intervenir mais de façon plus brève.
Laissez le décors en second plan. Ce n’est pas le moment de présenter en détails le paysage.
Utilisez les différentes possibilités données par les armes et techniques que vous avez choisies. Par exemple, dans un combat de type médiéval, vos personnages peuvent se servir de toutes les parties de leur corps : mordre, donner des coups de pieds, cracher, etc.
Je précise que personne ne se fait mordre dans ma scène 😉 Je trouve ça compliqué avec les armures. Ces conseils m’ont poussée à écrire des phrases courtes et moins alambiquées que je le fais habituellement. En termes de décor, j’ai juste précisé la direction générale par laquelle arrivait l’armée ennemie, pour indiquer ensuite par où attaquent tel ou tel corps d’armée, comment ils peuvent les encercler etc.
Ecrire une scène de bataille – Les conseils de « Envie d’écrire »
Source : Envie d’écrire
Les scènes de batailles ne sont pas les plus faciles à écrire. Souvent, les lecteurs les lisent en diagonale pour retrouver l’intrigue et les dialogues. A vous de rendre chaque instant du combat captivant.
1- Ecrivez des combats utiles pour l’intrigue
La violence est ennuyeuse : lire le chahut de deux brutes n’a rien d’intéressant. En revanche, si l’un des combattants est plus faible et lutte pour sa survie et celle de ses alliés, alors le lecteur peut accrocher. Mais un combat ne se limite pas à tuer des ennemis. Parfois, il apporte des informations cruciales à propos de l’antagoniste. La lutte peut aussi blesser vos protagonistes et rendre la suite du roman plus difficile pour eux.
2- Révélez vos personnages à travers l’action
La façon de combattre de vos personnages, ainsi que leur choix de lutter ou de fuir, en dit beaucoup au lecteur sur leurs personnalités. Votre héros peut être un guerrier compétent mais pacifiste ou un amateur qui se dévoile en plein conflit. Mais ne pensez pas qu’aux deux adversaires en présence. Vous devez prendre en compte les témoins de la bataille. Un passant demeure-t-il passif ou va-t-il apporter de l’aide ?
L’article cite d’autres raisons mais que, dans le cas de mon roman en tout cas, je trouve moins pertinentes. Je trouve surtout intéressante l’idée que les scènes de combat sont une plaie pour tout le monde : pour l’auteur qui galère, et pour le lecteur qui risque de s’ennuyer. Je pense que vis-à-vis de ça il y a plusieurs choses auxquelles il faut faire attention : le rythme / le style employé, l’identification de personnages clés dans le combat, et les enjeux qu’il y autour.
Ecrire une scène de bataille – Les conseils du forum BookNode
Source : Ouyu sur Book Node
L’AVANT (ce qui précède et amène le combat) :
Cette phase doit être un plan d’ensemble qui introduit tout ce qui sera utile à la scène qui va suivre.
S’il y a des descriptions à faire à propos du contexte du combat, de l’ambiance, de l’ampleur du conflit à venir, un lieu / arène, des émotions, des attentes,… mieux vaut les privilégier dans cette phase-ci afin qu’elles ne ralentissent pas le rythme, une fois immergés dans le feux de l’action.
En fonction de l’importance de la scène en question, cette phase d’amorce sera plus ou moins longue et détaillée.
Dans le cas d’une simple scène de combat intégrée dans une péripétie pour pimenter l’histoire, apporter de l’action et détourner les personnages de leur quête initiale, pas besoin de trop s’attarder dans cette phase. Une description rapide des lieux, de l’état d’esprit général et… bim, le combat intervient et surprend les héros. C’est souvent plus intéressant de ne pas voir venir une scène mineure de combat pour ne pas qu’on ne s’en fasse trop d’attentes. De plus, l’effet de surprise est toujours apprécié.
En revanche, pour ce qui est des scènes de combats décisifs, cette phase est primordiale. Elle doit amorcer le suspense, le stress, les émotions, les enjeux… On doit brasser un maximum d’informations à propos des attentes et craintes des personnages. Il ne faut donc pas bâcler cette phase. Les descriptions des adversaires, de l’ambiance générale, des armes, des pouvoirs, etc. doivent se faire ici afin que la scène de combat puisse uniquement se focaliser sur l’action.
J’ai trouvé ce conseil intéressant (surtout la 2ème partie) pour penser à m’empêcher de faire trop de digressions pendant le cœur de la bataille. Je n’en ai pas trop fait non plus, parce que tous mes chapitres précédents conduisent à cette bataille donc les enjeux sont bien posés.
Le DEBUT : Le combat est lancé.
La première attaque annonce un crescendo d’actions qui s’enchaînera de plus en plus rapidement jusqu’à la fin. De plus en plus rapidement, mais aussi de plus en plus ciblé sur l’action principale (le duel entre le héros et l’ennemi).
Au début du combat, on peut s’attarder sur la rapide description des mouvements, des expressions des ennemis ou alliés, des sensations, des premières impressions… Les personnages rentrent progressivement dans le bain (de sang). Dans cette phase, mieux vaut privilégier les détails visuels, parce qu’une fois le personnage ancré dans le feu de l’action, ses actes seront quasiment instinctifs / primitifs.
J’aime bien l’idée de crescendo. Pour jouer dessus, j’ai fait intervenir mes trois corps d’armée successivement. Et j’ai aussi utilisé des sonneries de cor qui rythment la progression des combats en indiquant à tel ou tel d’intervenir (d’ailleurs, je n’ai pas indiqué l’onomatopée de ces sonneries mais je me souviens que dans certaines scènes du Trône de Fer, notamment sur le Mur – avec les sonneries successives qui indiquent l’arrivée de Frères de la Garde, de Sauvageons ou des Autres – ou dans les îles de Fer avec Euron Greyjoy et son cor en corne de dragon, ça m’avait beaucoup marquée).
Le MILIEU
Plus la scène de combat évolue, plus les phrases doivent être courtes pour que la lecture se fasse rapidement et donne l’impression que les choses s’accélèrent, soient dynamiques et provoquent l’adrénaline. Là, il faut se focaliser sur les détails très concis : un son, une odeur, une douleur, un geste furtif, une émotion, un cri,… Il faut qu’on ait l’impression que tout arrive en même temps, que tout s’accélère, s’entremêle, se déploie… Une sorte de désordre organisé qui suggère le chaos. Ne pas hésiter à répéter des mots, des termes, pour amplifier la difficulté du combat.
Les répliques des personnages doivent être très courtes également. Ils ne doivent s’échanger que l’essentiel : mises en garde, conseils, menaces, hurlements, rugissements, révélations de dernière minutes, adieux… Le suspense est à son comble.
Tout ça est censé provoquer le stress du lecteur pour l’embarquer avec les personnages au coeur de la scène. Le lecteur retient sa respiration tout au long de cette phase.
Rappel : Aucune description ne doit plomber le rythme, tout doit avoir été introduit avant.
Tout se passe de plus en plus vite jusqu’à l’apothéose du crescendo : ce qui signe la fin du combat (la trêve, la mort ou autre…).
Marquer un blanc, un saut de paragraphe, un mot, une phrase, un son, une réplique en suspension… Le lecteur peut enfin souffler. Soit il est rassuré, soit il ne l’est pas. Mais il est fixé.
J’ai l’habitude de découper mes descriptions en plein de petits paragraphes donc je me suis fait violence pour rendre cette scène plus compacte. Il y a peu de répliques car mon héros n’est que spectateur, et globalement tout le monde autour de lui a la gorge trop nouée d’inquiétude pour faire des commentaires. En revanche comme mon héros surplombe la scène et a la possibilité de suivre ce que font tel ou tel, ce n’est pas forcément l’impression de « désordre organisé » qui ressortira de l’ensemble.
La FIN : On est au terme du crescendo.
Les choses peuvent enfin ralentir et ceci, de façon considérable. C’est à ce moment là que les phrases sont de nouveaux plus longues, plus fournies en description. Privilégier là les émotions, les sensations. Brasser l’inventaire des dégâts, des pertes,… On part du gros plan sur lequel on s’était arrêté lors de l’apothéose (souvent mort de l’ennemi), on s’attarde sur l’état des personnages principaux et leur nouvelle situation, et on décrit les conséquences du combat de façon plus globale, progressivement. On peut également ajouter à cette phase, du suspense sur l’état de santé d’un personnage ou autre.
Comme au cinéma, on part d’un plan d’ensemble (plan aérien, par exemple) qui introduit ce qui est important, et plus on progresse dans la scène, plus les images s’enchainent rapidement et se resserrent (on part de plan larges pour se centrer sur de très gros plans successifs).
Une fois le combat achevé, l’inverse se produit : on part du gros plan sur la mort de l’ennemi, par exemple, et on présente les alentours au fur et à mesure, très lentement (parfois même au ralenti pour amplifier les émotions). Le film/récit reprend son rythme normal en tenant compte des conséquences de ce combat.
J’ai écrit cette partie-là plus tard, au cours de la session d’écriture suivante. En effet dans ce passage les émotions sont fortes : il y a quelques morts, quelques supposés morts, et quasiment tous mes personnages embarqués dans la bataille sont plus ou moins blessés. Le héros a été épargné, mais il est dans l’incertitude sur le sort d’une partie de ses amis.
Voilà pour cette série de conseils ! J’espère qu’ils vous seront utiles. En tout cas, je suis très reconnaissante envers les auteurs de ces différents avis qui m’ont beaucoup aidée à trouver comment m’y prendre (même si j’espère que je n’aurai pas à me coltiner d’autres scènes de bataille de sitôt).
Avez-vous déjà dû gérer une scène de combat dans vos écrits ? Comment vous y êtes-vous pris ? Et à la lecture, que pensez-vous de ce type de scène ?
PS : Si vous souhaitez perfectionner vos scènes de bataille et votre maîtrise des scènes d’action en général, à travers des exemples et des exercices concrets pour produire le meilleur effet possible sur vos lecteurs, ma formation « Formules magiques : 10 jours pour mettre au point votre style » pourra vous intéresser.
Crédits image : La bataille de San Romano, Paolo Uccello, Musée du Louvre
moi j’ai remarqué que certains trichent, autant dans les livres que les séries télés. Je dis de la triche, mais c’est en même temps stratégique et pratique; parfois, la scène de la bataille est sur le point de commencer, mais le livre ou la série est structuré de façon à ce que ça tombe en fin de chapitre/épisode. Quand le prochain chapitre/épisode débute, on a fait un petit bond dans le temps et le lecteur/téléspectateur se retrouve déjà au coeur de la bataille.
Si c’est bien manié, on est pas trop perdu, on se situe bien et on se plonge dans l’action. Pas de crescendo. Pour moi, je pense que ce serait une bonne tactique d’écriture à tenter parce que le plus dur dans la description de la bataille, c’est la mise en place des pions sur l’échiquier (oui pour moi une bataille c’est comme une partie d’échecs). Parce que, au fond, la scène de la bataille est importante, mais c’est le point culminant de la bataille qui est essentiel; l’assaut final, le duel final qui détermine la victoire ou la défaite.
Ce qu’on retient de la partie d’échec c’est le Roi qui est mis échec et mat. L’évolution de la partie a son importance, mais c’est cette part là de la scène qui est dangereuse pour un écrivain parce que c’est là qu’on peut perdre l’intérêt du spectateur/lecteur. Ça peut devenir lourd, long, et ennuyeux de lire tout ce qui se passe de A à Z. Donc, le truc, c’est de commencer la description détaillée de la bataille à un point culminant de celle-ci, et pas en commençant par le tout début. Autrement dit, on décrit l’emplacement des pièces du jeu sur la planche au moment où les choses se corsent vraiment, on ne décrit pas la manière qu’elles se sont retrouvées au milieu de la planche.
Oui tu as raison, ça peut être une tactique intéressante. D’ailleurs je me souviens d’un livre lu récemment qui démarrait au milieu d’une bataille : c’était une façon de faire un peu osée, mais qui finalement passait pas mal.
OUAH. Merci pour ce super article hyper complet ! J’ai énormément planché sur une scène de bataille dans mon roman, sans jamais en être satisfaite, et certains des conseils que tu as donné/transmis dans ton article vont vraiment m’être utiles pour la réécriture. L’idée des didascalies, qui me permettra de vérifier la cohérence de la scène, le rythme aussi, qui change au fil de la scène… Bref, plein de bons conseils. J’espère que tu vas t’en sortir avec ta propre scène de bataille 🙂 Merci encore !
Oh, je suis vraiment très contente que ça te soit utile ! 😀 Je suis assez contente de ma scène maintenant donc oui, je pense que tous ces conseils peuvent bien aider à atteindre l’objectif. Bon courage !
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