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À quelle heure de la journée écrire ?

    La question revient souvent parmi les auteurs qui débutent : à quelle heure de la journée vaut-il mieux écrire ? Quand est-on le plus créatif ?

    Comme pour beaucoup de sujets en écriture, je suis convaincue qu’il n’y a pas de bonne réponse absolue : c’est à chacun de trouver ce qui lui convient le mieux. Certains seront très efficaces le matin, d’autres incapables d’ouvrir l’œil. Certains sont des oiseaux de nuit capables de rester en forme jusqu’à 2, 3, 4 heure du matin… Et d’autres se couchent avec les poules. Et il y a aussi des auteurs qui peuvent écrire indifféremment à n’importe quelle heure.

    Mais comme il s’agit un point qui soulève un certain nombre d’interrogations, je vous propose de comparer les avantages et inconvénients de chaque option.

    à quelle heure écrire

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    Ecrire le matin (avant de commencer sa journée)

    Les avantages :

    • L’esprit est plus frais, la concentration est meilleure
    • Il y a encore peu de bruits extérieurs
    • Si on n’a pas encore allumé son portable, on est préservé de toute distraction
    • Ça permet de démarrer sa journée de façon productive

    Les inconvénients :

    • C’est peu pratique si vous devez déjà vous lever tôt pour faire un long trajet, vous occuper de vos enfants, etc.
    • Déconseillé aux adeptes du bouton « Snooze » !

    Ecrire l’après-midi

    Les avantages :

    • Vous avez une longue plage de temps devant vous
    • C’est le meilleur moment (selon moi) pour prendre un thé, voire un petit goûter si vous aimez vous encourager à coup de chocolats

    Les inconvénients :

    • C’est une plage horaire rarement disponible pendant la semaine pour ceux qui travaillent ou font leurs études
    • Pour les autres (ou le week-end), vous avez de multiples autres sollicitations (courses, ménage, cuisine…)
    • La pleine lumière du jour rend votre écran difficile à lire

    Ecrire le soir (à la fin de la journée)

    Les avantages :

    • Il y a (de nouveau) peu de bruits extérieurs
    • Vous êtes inspiré(e) par les expériences de votre journée
    • Vous n’avez plus d’autre tâche à faire, vous êtes libre d’écrire pendant une durée indéterminée

    Les inconvénients :

    • Vous avez de multiples autres sollicitations (vie sociale, nouvelle série sur Netflix, etc.)
    • Vous êtes fatigué(e) de votre journée
    • Vous vous laissez emporter par votre écriture et oubliez d’aller vous coucher
    • La lumière de votre écran attire les moustiques

    Ecrire à d’autres moments

    Ces 3 catégories sont un peu réductrices. On peut aussi avoir une préférence pour les lieux d’écriture, par exemple écrire dans les transports, que ce soit le matin ou le soir.

    Parfois aussi, ce n’est pas une question d’horaire mais de jour de la semaine, du mois, voire de l’année. On peut avoir une préférence pour la semaine ou pour le week-end, être disponible un jour plutôt qu’un autre, avoir un mois fétiche ou une saison préférée (au hasard, l’automne !). Personnellement, le NanoWriMo et ses Camps ont tendance à bien me motiver en avril, juillet et novembre. En revanche, le mois d’août est une période à laquelle je passe rarement mes journées devant un écran. Et le mois de janvier est trop déprimant pour faire quoi que ce soit.

    Mes habitudes d’écriture

    Depuis deux ans, j’ai pris l’habitude de me lever plus tôt pour écrire. C’est une façon de me garantir que je vais faire au moins une chose utile et réjouissante dans ma journée. Et c’est aussi une manière d’éviter les mauvaises surprises quand je prévois d’écrire en fin de journée et qu’un imprévu vient occuper ma soirée. J’ai la garantie que mon roman va avancer un petit peu tous les jours.

    Au début, j’avançais le réveil d’un quart d’heure seulement, puis je suis passée à une demi-heure. Je préfère prévoir une plage de temps plus longue car je suis mieux immergée dans mon histoire. Et accessoirement, ça me laisse de la marge pour les jours où mon ordinateur a du mal à se réveiller 😉

    C’est particulièrement simple pour moi que mon travail est très proche de mon domicile : même avec cet effort, je me réveille à une heure très raisonnable.

    Quand j’ai le temps d’écrire le soir et le week-end, je le fais aussi. C’est souvent dans ces créneaux que je me consacre à l’écriture de mes articles, à la mise en page de mon blog, etc. De façon générale, j’écris dès que je peux !


    Et vous, avez-vous des périodes d’écriture privilégiées ? Comment vivez-vous ce mois d’août ?

    PS : si vous avez besoin d’aide dans votre organisation d’auteur ou d’autrice, sachez que ce sujet est l’un des piliers de mon workbook « Reprenez le contrôle de votre histoire ». Pour apprendre à vous organiser comme un(e) pro, et surtout pour trouver le mode de fonctionnement qui fonctionnera le mieux pour vous >> cliquez ici.

    Crédits image : Icons8 team on Unsplash

    17 commentaires sur “À quelle heure de la journée écrire ?”

    1. Personnellement, je me suis rendue compte que j’étais plus productive le matin, mais je ne suis pas une lève-tôt naturelle, donc je suis souvent en conflit avec moi-même. ^^

    2. Pour ma part, je suis plutôt du matin, mais j’ai déjà d’autres choses planifiées dans cette « pré-journée », à voir si j’arrive encore à reculer le réveil d’un quart d’heure ou deux xD

    3. J’ai l’impression de ne pas avoir d’heure privilégiée pour écrire. Quand j’étais plus jeune j’écrivais souvent tard le soir, voire la nuit, mais ce n’est plus du tout compatible avec ma vie d’aujourd’hui ! Le problème c’est plutôt de dégager des laps de temps pour écrire, surtout quand je suis en poste… Ces derniers mois j’écrivais l’après-midi (le matin étant plutôt consacré à la recherche d’emploi), mais d’ici dix jours il va falloir que je me débrouille autrement ! Sachant qu’on ne peut rien tirer de moi le matin avant 9h, je vais à nouveau devoir grappiller du temps à droite et à gauche, en soirée et le week-end…

    4. Pas d’heure privilégiée mais j’écris très souvent le soir quand je n’ai plus rien à faire mais j’évite de me coucher tard pour avoir une bonne nuit de sommeil. Mon mois d’août est contre-productif, j’ignore pourquoi mais j’ai du mal à me plonger dans les corrections que je dois faire et les articles sur lesquels je dois avancer. 😕

      1. Je suis pareille, j’ai du mal à être très active en août. Entre les activités des vacances et le soleil qui ne donne pas envie d’être derrière un écran, les jours passent vite ! Du coup pour compenser je lis des livres sur l’écriture

    5. J’ai envie de répondre quand je peux 🙂 ! Mais l’idéal pour moi, ce serait effectivement avancer l’heure du réveil pour profiter de la quiétude des lieux, juste une tasse de thé et le chat à mes côtés, mais ce mois est sens dessus dessous donc j’écris dès que je peux glâner une minute à droite à gauche ! Bon courage à toi ! Sabrina.

      1. Le mois d’août n’est pas évident pour ça c’est vrai 😉 mais je suis d’accord, le matin c’est vraiment agréable !
        En tout cas merci et bon courage à toi aussi

    6. Retour de ping : À quoi vous attendre si vous débutez en écriture – L'Astre et la Plume

    7. J’aime beaucoup ton idée de te lever tôt pour écrire. Je t’avais d’ailleurs imitée pendant mon stage. Cela allié avec une bonne dose de caféine c’est magique.

      Le problème c’est que je vie avec des lèves tôt. TRES tôt. Et donc, oui je pourrai m’isoler pour écrire mais ça me déconcentre.

      Mon happy hour restera toujours entre 3h à 4h du mat. Fatiguée ou pas c’est là où la magie s’opère. Pas de distraction, pas de bruit et l’élan nocturne. Mais… Qu’en serait il quand je ne serai plus célibataire ? Mystère…

      Cela dit, j’applique aussi le  » j’écris quand je peux » et c’est pas plus mal.

      1. Chacun son heure, je pense ! C’est sûr qu’un jour j’aurai sans doute plus de mal à garder cette habitude matinale, j’en profite tant que je peux

    8. Pour ma part, j’ai tout fait : j’ai écris l’après-midi. J’ai écris le soir et la nuit, puis l’après-midi jusqu’à tard dans la nuit, puis la nuit en rentrant de boîte ce qui faisait que j’écrivais le matin, puis le matin très tôt à 5 h, et maintenant le matin à partir de 8 h.
      Le meilleur moment pour moi, c’est entre 6 h et 12 h. Malheureusement ces derniers temps, j’ai eu du mal à me lever tôt le matin (avant 7h). L’après-midi, je n’aime pas ça et le soir, je pense que j’écrirais mieux le soir si je vivais seule, j’ai remarqué en vieillissant que passé 16h, je ne suis plus bonne à grand chose, à part à traîner sur les réseaux sociaux et à faire du yoga. lol

    9. Retour de ping : NaNoWriMo 2019 : suite et fin – L'Astre et la Plume

    10. Retour de ping : 4 façons de concilier l’écriture et un boulot prenant - L'Astre et la Plume

    11. Travaillant en restauration, il est difficile pour moi de trouver du temps pour l’écriture. Mon trouble du déficit de l’attention sans hyperactivité ne m’aide pas à canaliser les idées que j’ai. Auriez-vous des conseils ?

      1. Bonjour Antoine, merci pour cette question ! Je ne suis personnellement pas concernée, mais j’ai posé la question à des personnes qui s’y connaissent mieux et dont les conseils pourraient vous aider, notamment Maud Laborde dont je vous conseille le podcast Le Chemin Artistique : https://www.maudlaborde.fr/podcast.c/b0l/Tous

        Voici sa réponse :
        « je suis atteinte (avec hyperactivité) et canaliser les idées c’est un vrai challenge. ce qui aide : les stimulants, noter, noter, noter. exploiter l’hyperfocus (en gros tu es tellement concentré que tu tombes en mode obsession et que tu écris sans t’arrêter).
        – l’art de ne rien faire aussi (j’en parle dans l’épisode 2 du Chemin Artistique) : en gros je m’accorde 20 minutes par jour assise dehors quand il fait beau et je laisse mon esprit vagabonder sans chercher à le diriger.
        – tout noter en vrac, en utilisant un outil de dictée si ça vient trop vite, et ordonner seulement après
        – la structure aide aussi (d’où l’intérêt des trames quand on écrit) en obligeant à ranger des choses
        – l’acceptation : c’est comme ça et c’est ok, et je ne pourrai sans doute pas exploiter toutes mes idées, c’est plutôt un exercice pour générer des idées et être créatif.
        – s’appuyer sur ses forces (la créativité) sans chercher à appliquer les techniques des neurotypiques, c’est perdu d’avance. mon tdah n’est pas un handicap pour moi. oui, c’est challengeant au quotidien quand on est obligé de rentrer dans le moule mais je me détache de plus en plus de ça pour designer une vie adaptée à mon câblage neurologique. beaucoup d’inventeurs et d’artistes sont neuroatypiques 😉
        – et dans le pratico-pratique, il y a l’outil FocusMate https://www.focusmate.com/ pour structurer ses tâches grâce au body doubling et éviter de se laisser dériver dans ses rêveries. Je l’utilise tout le temps, pour le boulot, l’écriture, la paperasse…
        – enfin il y a l’exercice de contrebalancer entre structure pour ne pas se perdre (c’est ce que je fais avec focusmate) et laisser son cerveau en mode freestyle pour s’appuyer sur son super pouvoir générateur d’idées 😄 je le fais par exemple en prenant une journée de temps en temps (ou plusieurs jours quand c’est possible) pour lâcher la bête car c’est usant de fournir un effort constant pour ne pas partir dans tous les sens…
        – manager la force des symptômes. ce qui m’aide: m’obliger à prendre des pauses régulières (impossible en hyperfocus mais avec focusmate ça se fait), manger beaucoup de protéines et de légumes et pas trop d’aliments qui provoquent des pics de glycémie), un régime sans gluten (très bon pour mon cerveau et mon humeur), marcher dehors le matin, dormir assez, respecter son biorythme (je me lève très tôt et me couche très tôt parce que c’est ce qui me convient le mieux). »

        J’espère que tous ces conseils pourront vous aider !

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