Lu récemment : Star Wars, Intégrale (Episode I)

L’Intégrale Star Wars, de Terry Brooks, R.A. Salvatore & Matthew Stover, présente les romans tirés des films des épisodes I, II et III. Ce livre est paru en 2015, et l’Intégrale des épisodes IV, V et VI est également disponible (et je l’ai d’ailleurs lue l’an dernier).

De quoi ça parle ?

Ce roman est le reflet très fidèle du film La Menace Fantôme, donc si vous l’avez vu vous n’aurez pas de surprise particulière. Au cas où certaines personnes seraient un peu des ermites, je reprécise un petit peu l’histoire :

Impression générale

J’avais beaucoup apprécié la lecture de la première Intégrale et j’ai retrouvé le même plaisir avec celle-ci ! Même en connaissant très bien l’histoire du film, le livre se lit de façon très agréable et je me suis plus d’une fois retrouvée à lire jusqu’à des heures indues pour revivre l’excitation d’un combat au sabre laser ou d’une course de Pods. Je suis ravie d’avoir encore deux épisodes à lire.

Je fais partie des gens qui n’ont pas d’aversion particulière contre la prélogie (épargnez-moi les tomates !), au contraire … et surtout quand je vois les épisodes VII et VIII. Bien sûr, le personnage de Jar Jar reste un peu exaspérant, mais j’aime beaucoup la tension qu’on sent monter dans ces trois épisodes, la complexité des enjeux politiques, la redoutable duplicité de Dark Sidious capable d’attendre son heure pendant des décennies, la noblesse des Jedi et la majesté du Sénat. J’avais été ravie, à la sortie des films, de découvrir ce monde d’avant et tout ce qui avait existé avant que l’Empire ne renverse tout. Les paysages de Naboo m’ont toujours enchantée, et je dois avouer que j’ai une certaine faiblesse pour le couple Anakin/Padmé.

Ce que j’ai le plus aimé

• L’intérêt principal de ces livres, c’est qu’ils nous permettent de rentrer bien davantage dans la tête des personnages qu’un film de 2h ne peut le faire. Il y a beaucoup plus de détails sur la psychologie de Qui-Gon Jin, qui aime bien jouer avec le feu en transgressant les règles du Conseil Jedi, d’Obi-Wan Kenobi, qui est beaucoup plus exaspéré par le comportement de son maître que je n’en avais le souvenir, et d’Anakin, qui est un mélange charmant de naïveté, d’ambition et d’affection immense pour sa mère puis pour Padmé
• Au-delà des personnages, on peut aussi aller dans le détail des événements. J’ai beau avoir vu plusieurs fois le film, je ne me souvenais plus des raisons initiales du blocus de Naboo, ni du détail des actes politiques d’Amidala au Sénat sur Coruscant. Là, on comprend mieux ce qu’il se passe et comment tout s’enchaîne. Par exemple, quand Amidala dépose une motion de défiance contre le Chancelier Valorum sur les conseils de Palpatine, il y a un petit passage intéressant :
  

  Valorum tourna la tête vers Palpatine et Amidala. Même de loin, Anakin Skywalker vit l’expression du chancelier. C’était celle d’un homme trahi …

  Je trouve qu’on n’avait pas forcément dans les films cette information, qui donne une indication plus claire sur le double jeu de Palpatine et sur le fait qu’il pousse Amidala à faire des choix sans lui dire toute la vérité.

Ce que j’ai moins aimé

• C’est un pavé ! 1130 pages pour les trois épisodes c’est trop lourd, impossible de le transporter dans mon sac 😉
• Et puis … c’est tout. Je n’ai rien d’autre à reprocher à ce roman (en même temps comme j’aime bien le film, je ne prenais pas de gros risque)

Note finale : 4

[Note : j’avais écrit cet article il y a quelques temps ; depuis j’ai attaqué la lecture de l’épisode II et je dois avouer à regret que je le trouve moins bien écrit. Les passages sur la romance Anakin/Padmé, en particulier, sont traités de façon assez niaise alors que ça m’avait paru plus subtil dans le film. Je pense – j’espère – que l’épisode III retrouvera le souffle du premier]